Ibexa et Almavia CX aident le ministère de la Culture à créer une culture de simplicité

IBEXA, l’éditeur de plateforme d’expérience digitale B2B (DXP) et Almavia CX, une ESN qui accompagne la transformation digitale des entreprises sur toute la chaîne de valeur de l’Expérience Client, répondent aux attentes du ministère de la Culture en matière de rationalisation et de gestion des sites internet.

La rationalisation et le regroupement du parc digital du ministère

 Le ministère de la Culture a pour mission de protéger l’identité culturelle française par la promotion des arts dans le pays et à l’étranger. Depuis plus de 60 ans, le ministère gère également les musées nationaux et monuments historiques. Cette ampleur de l’activité s’est reflétée dans l’empreinte numérique tentaculaire du ministère. « Lorsque nous avons lancé notre projet de rationalisation, nous avions plus de 200 sites, explique Dorian Bardavid, Chef du Bureau Numérique au Ministère. Certains d’entre eux étaient très anciens et dataient des années 1990. D’autres n’avaient pas été révisés depuis 10 ou 15 ans. Ils étaient inutiles, voire pires, parce qu’ils constituaient une grave menace pour la sécurité et étaient déroutants pour notre audience : il y en avait tout simplement trop. »

La rationalisation avait trois objectifs principaux : fermer les sites redondants, regrouper la plupart des sites et contenus pertinents sur seulement deux grandes plateformes et créer une structure où les nouveaux sites ne seraient pas créés en ad hoc (et répliqueraient la prolifération numérique), mais dans le cadre de ces plateformes. Ibexa et Almavia CX DXP ont été retenus pour mener à bien ce projet.

Le processus laborieux de rationalisation a permis de faire des percées spectaculaires. « Nous avons fermé quelque 50 sites jusqu’à présent, déclare Dorian Bardavid, et d’ici la fin 2022, nous en aurons fermé 80 autres. »

Le développement du nouveau site institutionnel – ainsi que la migration de 30 000 pages de contenu – a été réalisé par le partenaire technologique du ministère, Almavia CX. « Comme vous pouvez l’imaginer, ce fut un travail énorme, déclare Kévin Pam, Consultant Senior chez Almavia CX. Pour vous donner une idée , nous avons construit 20 versions du site et traité 174 tickets de support dans le cadre de ce projet. J’ai commencé l’année 2021 sur la version 4.1.10.2 du site et je l’ai terminée sur la 4.1 28. »

Un meilleur balisage de contenu pour une meilleure expérience utilisateur

Almavia CX a beaucoup travaillé sur le backend pour l’adapter aux besoins du ministère. « C’est pourquoi Ibexa DXP était un bon choix, explique Kevin Pam. La plateforme peut gérer un grand nombre de sites tout en ayant la flexibilité qui vous permet de personnaliser le backend. De ce fait, nous avons pu ajouter de nouvelles fonctionnalités à valeur ajoutée pour le ministère de la Culture, mais qui ne sont pas nativement disponibles dans Ibexa DXP, car on ne peut pas tout prévoir et chaque client est différent. »

Une fonctionnalité cruciale pour l’efficacité du nouveau site culture.gouv était le balisage. Avant la refonte, le contenu n’était pas du tout balisé. Par exemple, le contenu d’un site archéologique en Normandie pouvait être placé à la fois dans les sections « Normandie » et « archéologie » du site Web, ce qui ajoutait beaucoup plus de pages et le rendait inutilement complexe. La mise en place un système de marquage a répondu à ce besoin. Le contenu n’est alors ajouté qu’une seule fois et est tagué. Cela a transformé l’expérience de navigation du visiteur qui peut désormais interroger le site selon le type de contenu, le thème, la région, le sujet et la date de publication.

Les gains de temps permettent aux éditeurs de passer du temps à écrire et à rechercher du contenu rapidement

Un « bouton de modification » amène le contributeur au backend de la plateforme pour éditer ou taguer directement le contenu. « Cela fait gagner tellement de temps », déclare Dorian Bardavid. « Sans ce bouton, vous devriez aller sur la page d’administration, entrer dans l’arborescence, sélectionner « Normandie », sélectionner « actualités » si tel est votre type de contenu, puis aller sur « archéologie » pour éditer votre contenu. C’est cinq ou six clics, au lieu d’un. »

La prise en compte des 30 000 pages de contenu « legacy » ?

Almavia CX a mis en place une solution qui exploite l’IA pour lire et baliser le contenu. L’API propose des balises aux contributeurs, qu’ils peuvent ensuite ajouter ou refuser. Le logiciel Syllabs « note » ses suggestions, indiquant au contributeur à quel point l’algorithme est certain que la balise est exacte. Les notes sont utiles, mais c’est le contributeur qui décide, pour l’ancien et le nouveau contenu. Pour faciliter davantage la recherche, Almavia CX va mettre en place une solution de moteur de recherche embarquée.

Gestion facile et création rapide des sites

Un autre axe majeur de la refonte numérique du ministère était de faciliter la création de nouveaux sites ; et de les intégrer sur ses plateformes. Ibexa DXP accompagne les sites des nombreuses manifestations culturelles nationales organisées par le ministère, comme la populaire Fête de la Musique. Les sites événementiels sont des templates adaptables rapidement grâce aux fonctionnalités modulables du Page Builder Ibexa.

Le trafic augmente nettement lors des événements. En 2021, 18,4 millions de personnes au total ont visité les sites du ministère. Une autre statistique intéressante est l’accessibilité. Au début du projet de développement, le site institutionnel culture.gouv était évalué de façon indépendante à 30 % d’accessibilité. « Nous avons dû mettre en place de nombreux changements, explique Kevin Pam, mais nous sommes maintenant à 80,6 %, bien au-dessus de la cible de 75 % fixée par le ministère de la Culture. »

Bien que l’accessibilité ne dépende pas particulièrement de la technologie, Ibexa DXP a été un facteur important dans le succès d’autres aspects de la relance.

« La valeur ajoutée d’Ibexa DXP se trouve sur des sites comme le nôtre où il y a plus de 100 contributeurs. C’est très pratique à gérer. Il est possible d’isoler chaque section de contenu, établir des droits et des workflows d’une manière impossible sur d’autres plateformes technologiques. Nous portons deux grandes plateformes sur Ibexa DXP : le site central culture.gouv et les sites événementiels. Je vois vraiment Ibexa comme un élément clé de mon portefeuille d’outils pour soutenir la stratégie de rationalisation du ministère. » conclut Dorian Bardavid, Chef du Bureau Numérique au Ministère.

 

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