Avec une précision supérieure à 99 %, la reconnaissance d’écriture manuscrite franchit un cap technologique historique. L’intelligence artificielle utilisée par la start-up française Provence.ai atteint des performances exceptionnelles dans la compréhension de l’écriture manuscrite moderne, bouleversant les méthodes de gestion documentaire.
Qu’il s’agisse d’une liste de courses griffonnée ou d’une ordonnance médicale, déchiffrer nos écritures cursives est un défi du quotidien. Ce n’est pourtant plus un obstacle pour l’intelligence artificielle.
Provence.ai, start-up française spécialisée dans le traitement automatique de documents, dévoile une étude sur les capacités des modèles de reconnaissance d’écriture manuscrite moderne.
Disponibles en ligne, ces résultats démontrent des performances exceptionnelles, avec une précision supérieure à 99,5%, dépassant celle des êtres humains dans l’analyse et l’interprétation des textes manuscrits.
La force de cette étude est qu’elle s’appuie largement sur des documents réels, photos ou scans, des dates griffonnées, des textes raturés, en français ou en anglais, des textes cachés sous des tampons ou des signatures … représentatifs de nos écritures de la vraie vie.
Là où les technologies d’OCR (reconnaissance optique de caractères) sont défaillantes, les algorithmes de lecture, renforcés par l’IA, atteignent des taux de fiabilité supérieurs à l’œil humain. Et celà en standard, sans entraînement spécifique pour une tâche ou un type de texte particulier.
Provence.ai, qui est aujourd’hui largement utilisée dans le secteur public et les grandes organisations, réduit les temps de traitement des dossiers en automatisant la lecture et l’analyse des flux documentaires.