Shortways, éditeur d’un assistant numérique qui accompagne les entreprises dans la digitalisation du travail, présente les résultats de la nouvelle édition de son baromètre sur l’adoption du SIRH dans les organisations avec un focus particulier entre adoption et support utilisateur
Cette enquête, réalisée en collaboration avec le Mastère SIRH de l’Université Paris La Sorbonne, est le fruit d’un questionnaire administré en ligne de novembre 2023 à avril 2024 auprès de 65 professionnels RH et SIRH. Elle a permis de dégager des grandes lignes, notamment en matière de support apporté aux utilisateurs. Les répondants 2024 viennent d’entreprises de toutes tailles et de tous secteurs. Ils ont des responsabilités RH et SIRH.
L’enquête quantitative met en évidence une adoption moyennement maîtrisée du SIRH. De nombreuses entreprises ont une adoption partielle, voire absente de leur outil.
Selon les répondants, la moyenne de l’adoption/appropriation du SIRH par leurs utilisateurs est de 3,5/5.
Bien que la note moyenne d’adoption soit de 3,5/5, ce résultat n’est pas uniforme et varie considérablement selon de multiples facteurs. L’adoption diffère également en fonction du secteur d’activité, de la taille de l’entreprise, des zones géographiques où elle opère, ainsi que du processus RH concerné. Il semble donc difficile d’établir une vision globale de l’adoption dans les organisations à partir des réponses obtenues. Néanmoins, l’impression générale des répondants est que le niveau d’adoption est satisfaisant.
En cas de mauvaise adoption du SIRH, de nombreux impacts sont constatés. Les impacts prédominants, attendus pour 78 % des organisations répondantes sont : une baisse de la satisfaction des employés, des managers, une dégradation de la qualité des données et une baisse de l’image de la fonction RH. Il convient de noter que tous les impacts sont prévalents dans les entreprises interrogées.
Principaux impacts évoqués :
- 78 % estiment qu’une mauvaise adoption du SIRH a un impact sur la satisfaction utilisateur.
- 72 % considèrent qu’une mauvaise adoption du SIRH influe sur son taux d’utilisation.
- 62 % indiquent que la performance du support utilisateur est également dégradée.
- 78 % pensent qu’une mauvaise adoption du SIRH impacte l’image de la fonction RH.
- 68 % considèrent que l’image de marque employeur est aussi dépréciée.
- 78 % jugent que la qualité des données est dégradée en cas de mauvaise adoption du SIRH.
Enseignement général de cette nouvelle étude
L’adoption réussie d’un nouvel outil SIRH ne peut se résumer au seul support utilisateur pour obtenir des résultats probants. Le support n’est qu’une composante d’un processus global de conduite du changement, dont toutes les étapes doivent être respectées. Il facilite certes l’adoption, mais ne représente qu’une phase du Run, visant à aider les utilisateurs sur des sujets normalement déjà connus en conduite du changement.
Le support doit être considéré comme un élément du projet global d’adoption. Il n’en constitue que la partie émergée, visible par les utilisateurs, tandis que le reste du travail de conduite du changement en représente l’immense partie immergée, essentielle, mais moins visible.
Le support ne peut donc se substituer aux autres étapes essentielles, telles que l’implication en amont de toutes les parties prenantes, la communication claire sur le projet ou encore la formation continue et approfondie à l’utilisation de l’outil. C’est l’ensemble de ces éléments combinés qui permettra une véritable appropriation par les utilisateurs.
Aucune solution miracle n’existe, mais des facteurs clés de succès existent :
- L’écoute et l’implication des parties prenantes à toutes les étapes du projet,
- Un accompagnement au changement de toutes les façons possible,
- Un support performant pour répondre aux questions des utilisateurs.
De nombreux autres indicateurs sont disponibles sur simple demande.